Top des excuses pour ne pas aller courir


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Top des excuses pour ne pas aller courir

La course à pied, c'est notre moment d'évasion et chaque sortie running est une nouvelle étape vers le bien-être et la progression. Pourtant, il nous arrive à nous les coureurs de connaître ce moment où l'appel des baskets fait face à la petite voix : celle des excuses bidons pour ne pas aller courir.



On les a tous entendues, voire prononcées, ces raisons parfois farfelues qui nous convainquent à repousser, voire annuler une séance. Elles semblent minimes, mais elles ont un prix : celui de ce que l'on manque en y cédant et en allant pas courir.

Je vous propose aujourd'hui de faire le tour des prétextes courants qui freinent nos envies de fouler le bitume ou de crapahuter sur les sentiers. Préparez-vous à vous reconnaître et à ne plus écouter cette petite voix qui vous invite à rester affalé sur le canapé.

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Les prétextes classiques pour sécher une séance de course à pied !

Votre réveil sonne, votre montre GPS est chargée, la tenue de running est prête... mais une pensée sournoise comme un point de côté mal placé, commence à vous murmurer que vous êtes trop fatigué pour aller courir ou d'autres douces raisons de rester sous la couette. Oui, on connaît tous ces moments où l'envie de chausser les baskets s'évapore plus vite que son allure 5KM. C'est l'une des excuses faciles dont on se sert un peu trop facilement.

1- Il va pleuvoir, le ciel est menaçant... et puis il y a le vent, le froid !

Ah, la météo, c'est la coupable idéale pour bon nombre d'entre nous ! Qu'il y ait une averse annoncée, une simple goutte de bruine, ou juste un tout petit nuage un peu trop gris à l'horizon, c'est souvent suffisant pour repousser la séance ou tout simplement la squeezer.

L'excuse du mauvais temps pour ne pas aller courir

Avec la météo, on a toujours une bonne excuse sous le pied. Oui car la météo, c'est aussi le vent qui pourrait nous ralentir sur les faux plats montants. Ou encore le froid qui pourrait nous rendre malade. On se dit : "Hors de question d'affronter une trombe d'eau !", ou "Mes chaussures de trail vont être trempées !”. Et quand le vent de face s'ajoute à la sortie, on ressent par anticipation la température glaciale et on se dit : "Autant rester au chaud sous la couverture de survie... euh, de canapé.".

- Ce que l'on ratera : Le plaisir inattendu d'une course rafraîchissante sous une pluie fine, cette odeur si particulière qui se dégage parfois après l'averse. Affronter le vent, c'est aussi un excellent entraînement de force mentale et physique, qui nous rendra plus solide pour nos prochains dossards. Courir par temps frais, bien équipé, est souvent très agréable une fois le corps chaud, et c'est l'occasion de tester votre coupe-vent déperlant qui nous a coûté un bras, nos gants de running ou encore notre bonnet technique de running. On aurait pu nous sentir un peu comme un aventurier qui défie les éléments, pendant que les autres sont restés au sec sous la couette.
Et puis, avouons-le, la zone de confort, c'est bien, mais la zone de progression, c'est encore mieux, même sous la pluie, le vent ou par temps frais !

2- J'ai mal dormi, je suis trop fatigué pour aller courir

La fatigue est une raison qui peut s'entendre, mais parfois elle a bon dos, voire un peu trop commode. Après s'être couché à pas d'heure, après une nuit agitée, une journée de travail difficile ou une période de stress, l'idée d'aller parcourir quelques bornes, faire une sortie longue baskets aux pieds peut sembler insurmontable. On pense que l'on va se traîner, que la séance ne sera pas productive. Que son rythme cardiaque va s'envoler à la première côte ou que l'on va juste se fatiguer un peu plus. La seule perspective de faire la séance de fractionné prévue est inimaginable.

L'excuse de la fatigue pour ne pas aller courir

- Ce que l'on rate peut-être : Ce qui est étrange avec la course à pied, c'est justement quand on se sent mou ou fatigué que l'on se surprend une fois parti à réaliser sa séance d'endurance fondamentale ou une sortie trail à la sensation comme jamais. Parfois lors de ces sorties où l'on pensait que nos jambes n'allaient pas suivre on retrouve son énergie et le plaisir de courir. Après ce type de séance, on se dit que l'on a bien fait d'enfiler sa tenue de running plutôt que son jogging pour un marathon Netflix jusqu'à pas d'heure. Oui car souvent notre corps a juste besoin de bouger pour se “réveiller” et retrouver la forme.

3- J'ai un petit bobo, je sens une gêne

Oui, il faut prêter attention à sa santé et aux signaux que nous envoie notre corps. Mais il faut également identifier les petits bobos des véritables blessures. Une léger tiraillement dans le mollet, une petite sensation dans le genou ou un point de côté qui survient en début de séance… et l'on déclenche l'alarme “blessure grave”. Mieux vaut prévenir que guérir, n'est-ce pas ? On se dit que l'on va se ménager pour ne pas finir chez le docteur ou chez le kiné.

L'excuse de la blessure pour ne pas aller courir

- Ce que l'on rate un peu : L'opportunité d'écouter vraiment son corps et de faire une séance plus douce pour se tester. Oui, une sortie de récupération active, éventuellement une marche rapide. Parfois, le fait de bouger juste un peu, d'activer ses muscles en douceur peut soulager une petite raideur et bien mieux que le fait de rester immobile chez soi. En restant statique la gêne peut persister, s'installer. On ne dit pas d'aller courir avec un genou que l'on ne peut à peine plier ou une douleur aiguë à la voûte plantaire. Là, une visite chez un professionnel de santé et des soins s'imposent. Mais ces petits bobos qui sont de bonnes excuses de rester à la maison ou de remettre une séance peuvent nous faire passer à côté de belle choses. Oui, comme ces endorphines que l'on libère et que l'on ressent en courant, comme le fait d'oublier ces petits bobos et d'améliorer son moral de coureur.

4- Je n'ai pas le temps, je suis débordé..

Le temps, cette ressource si limitée semble s'évaporer comme par hasard lorsqu'il s'agit de chausser ses chaussures de sport. On se sent submergé par le travail, la famille ou tout un tas de tâches ménagères et ou administratives. Le linge attend, ma boîte mail pro déborde, j'ai trop de choses à faire… La course à pied est alors reléguée au second plan, considérée comme trop chronophage ou comme un luxe qu'on ne peut se permettre. On se surprend à dire que sa charge d'entraînement est déjà trop importante vu le planning surchargé que l'on a. Info, intox, qu'en est-il vraiment ? Est-ce la vérité ou un prétexte facile pour ne pas aller transpirer sur les chemins et sentiers ?

L'excuse du manque de temps pour ne pas aller courir

- Ce que l'on rate sans doute : Les moments de décompression sont essentiels et la course à pied et souvent notre bulle d'oxygène dans une journée ou une semaine surchargée. Courir c'est une parenthèse idéale pour se vider la tête, résoudre des problèmes que l'on n'aurait pas forcément démêlés en restant à la maison. Le trail running permet aussi et simplement de penser à rien, sauf peut-être à sa respiration, son rythme cardiaque, bref à l'écoute de soi.
En renonçant à la séance de course à pied que l'on avait programmé, on risque d'accumuler encore plus de stress ou de ne pas prendre suffisamment de recul pour mieux gérer son quotidien. Mieux encore ! Une séance de running peut rendre les tâches suivantes plus efficaces, car notre esprit est plus clair et notre corps plus dynamique. Lors de nos sorties on se surprend à nous organiser, à nous réinitialiser au fil des kilomètres. En fait, courir peut s'apparenter à un investissement temps qui permet de gagner en productivité et en sérénité. Non ? Pour trouver le temps d'aller courir, il y a toujours une solution.

5- J'ai mangé trop lourd ou je n'ai rien dans le ventre

Là aussi l'alimentation est un classique des prétextes ! On vient de finir un repas copieux et on craint un point de côté, de courir le ventre trop plein ou la nausée. Ou alors lorsqu'on a rien avalé, que l'on va manquer de glycogène et se prendre le mur dès les premiers kilomètres de sa séance.

L'excuse du gros repas pour ne pas aller courir

- Ce que l'on va rater en y allant pas : Il est toujours possible d'adapter une séance à son état digestif. Un repas lourd ? Attendre un peu si on le peut, sinon optons pour une course à jeun lente le lendemain matin (Petit conseil ! Ne pas oublier le PQ ;-)). Rien mangé ? Facile, une petite collation et c'est parti, on est prêt pour une courte session, puis tout compte fait si tout se passe bien, pourquoi pas allonger la distance. C'est également l'opportunité d'apprendre à connaître son corps, ce qu'il peut gérer (ou pas), de tester à l'entraînement et ne pas être pris au dépourvu le jour d'une course officielle.

6- Je n'ai pas la bonne tenue ou mes affaires sont sales

La tenue, l'excuse bonus pour faire l'impasse sur une séance de course à pied. “J'ai oublié mes chaussettes techniques”, “Je n'ai pas mon coupe-vent et vu le temps”, “Ma brassière est sale !”. “Il fait bien trop chaud pour mettre mon t-shirt de running habituel.”. En vrai, il y a toujours moyen de trouver une solution, un système D non ?

L'excuse de ne pas avoir de tenue propre pour ne pas aller courir

- Ce qu'on va rater : L'essentiel de se bouger, de faire la séance, même écourtée ou différente de ce que l'on a prévu. Mieux vaut des remords que des regrets ! Une vieille paire de chaussettes fait l'affaire pour un petit footing. Un tee-shirt classique est suffisant pour une sortie courte. Cette excuse montre un manque de motivation plutôt qu'un véritable problème de garde-robe. Un coureur trouvera toujours une façon de s'équiper avec “les moyens du bord”.

Alors, la prochaine fois qu'une de ces excuses tente de prendre le dessus, il suffit de se rappeler de ce que l'on pourrait manquer. Une petite sortie, même courte ou à un rythme pépère, peut faire une grande différence pour notre organisme et notre esprit. Se mettre un coup de pied aux fesses, c'est se rapprocher un peu plus de ses objectifs de course. L'important, c'est de garder le mouvement et de ne pas laisser ces petits prétextes nous freiner !
Auteur : Jeremy



 
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