Pour courir la nuit, il faut bien voir et être vu. Un mode d'éclairage adapté à la course à pied est donc indispensable, qu'il s'agisse d'une lampe frontale ou d'une lampe pectorale led. Avis à ceux qui souhaitent s'équiper pour faire du running en nocturne, je vous propose de découvrir quels sont les avantages et inconvénients de la lampe ventrale.
Pas le temps de tout lire, voici notre coup de coeur (hyper pratique, bonne autonomie et de bons avis clients) :
Quand les jours raccourcissent ou que notre emploi du temps ne nous permet pas de faire notre footing en journée, pas le choix, nous sommes forcés d'aller arpenter chemins et sentiers dans l'obscurité. Pas question de procrastiner sa sortie running ou d'attendre le retour des journées plus longues pour reprendre la course à pied après l'hiver. En effet, les rayons des magasins de sport mettent à la dispositon des runners bons nombres d'acessoires pour pratiquer le jogging dans le noir. Il s'agit des modes d'éclairage running que nous connaissons toutes et tous : la fameuse lampe frontale et sa cousine la lampe running pour le torse, appelées également ventrale ou pectorale.
Alors que les lampes frontales se positionnent sur la tête à l'aide d'un bandeau élastique réglable, les pectorales se mettent entre le ventre et le torse à l'aide d'un harnais ajustable. Si la grande majorité des coureurs du soir privilégient les modèles frontaux, les pectorales font de plus en plus d'adeptes. Ces dernières ont de jolis arguments à faire valoir, mais aussi quelques lacunes.
Lampe pectorale pour courir la nuit avis positifs et points faibles
Lors de vos dernières sorties running en hiver, vous avez très certainement croisé des traileurs ou joggeurs avec une lampe de running sur la poitrine. À votre tour, vous aimeriez sans doute tester ou vous faire un avis au sujet de cet équipement. Avant de passer à l'acte d'achat, il serait intéressant de savoir quels sont les points positifs et négatifs de ce type d'éclairage de sécurité.
Les intérêts de la lampe pectorale
1- Légèreté et confort : Qui a l'habitude de faire de la course à pied en soirée, sait qu'il n'est pas toujours facile de trouver ou choisir la lampe frontale de running idéale, celle qui saura se faire oublier durant l'activité sportive. Tout à fait, celles-ci sont parfois lourdes ou inconfortables car elles exercent une pression au niveau du front ou du crâne. De plus, elles ne tiennent pas parfaitement lorsque l'on porte par dessous un bonnet de running.
Au contraire, la lumière de running pectorale, fait du confort son gros point fort. Une fois enfilée et bien ajustée, elle donne un sentiment de liberté incomparable. Légère, on ne se rend plus compte qu'on la porte.
2- Une lumière plus proche du sol : De par sa position, la lampe ventrale pour la course à pied est plus basse. Par définition, elle offre une source de lumière pour courir plus proche du sol. Cette caractéristique assure donc aux runners une meilleure visibilité au niveau des pieds, ce qui rend les foulées plus certaines. Idéal pour les sentiers en forêts dont le sol est parfois jonché de racines et autres irrégularités.
3- Idéale en milieu urbain : Avec son large faisceau lumineux dont la portée est de quelques dizaines de mètres, la lampe pectorale est recommandée pour courir en ville, dans les rues le soir en complément de l'éclairage public. Elle permet aussi d'être mieux vu par les passants et surtout les automobilistes grâce à la lumière rouge clignotante (lampe arrière) qui se trouve sur le dos du runner. C'est d'ailleurs dans le boîtier dorsal que se trouve la batterie de ce dispositif d'éclairage de sécurité.
Les limites de la lampe de poitrine
1- Pas si simple à mettre : S'il est très facile et rapide de mettre une lampe frontale, c'est une autre paire de manches en ce qui concerne les modèles de lampes ventrales. Si au bout de quelques sorties on prend l'habitude d'enfiler le harnais, de régler les sangles élastiques, cela n'est pas du tout intuitif pour celles et ceux qui découvrent cet accessoire pour la première fois.
2- Ne suit pas le regard : Les lampes pectorales, une fois positionnées correctement restent fixes. Leur faisceau de lumière éclaire, d'un spectre large, mais uniquement devant soi. En effet, voilà l'un des points faibles qui pourrait vous faire pencher en faveur des frontales. Oui, car la lampe fixée sur le front suit le regard du sportif, afin qu'il puisse mieux appréhender l'environnement et les spécificités des chemins qu'il emprunte.
Heureusement, les dernières générations de lampes running pectorales sont dotées d'une lampe orientable, vers le haut et vers le bas, particulièrement utile dans les montées, côtes et descentes.
3- Pour se changer en cours de course ? On a parfois tendance à trop se couvrir ou à sous-évaluer les températures lors des runs hivernaux. Lorsque l'on a trop chaud ou alors froid, on désire enlever une couche de vêtements running ou alors en rajouter une. Chose qui est loin d'être évidente avec une lampe pectorale et dorsale. Cette lampe de poitrine se trouvant au-dessus, il est nécessaire d'arrêter sa course. Puis de retirer l'éclairage pectoral pour mettre sa veste si la sortie se transforme en running pluvieux ou de se dévêtir afin de se sentir plus à l'aise et enfin s'équiper à nouveau de notre mode d'éclairage.
Les conseils pour choisir une bonne lampe frontale
Si en définitive à la question : "Que choisir entre lampe frontale et lampe pectorale ?", vous répondez par la seconde option, il convient de prendre en compte quelques critères de sélection.
1- L'autonomie : Voilà une donnée très importante. Combien de temps peut tenir la batterie de votre lampe course à pied ? Choisissez-en une qui correspond à votre niveau et à la durée de vos séances de jogging. Par exemple, la célèbre lampe pectorale Décathlon Run Light 250 à une autonomie de 2,5h à pleine puissance et 5 heures à 50% de son intensité maximale. Chez le concurrent, la lampe pectorale Intersport Lh 400 Energetics 280 lumens à une durée d'utilisation maximale à pleine charge de 4 heures.
Veillez également à ce que la durée de vie de la batterie rechargeable soit conséquente. Cela se mesure en nombre de cycles de recharge. La plupart des marques mentionnent cette donnée dans la fiche descriptive du modèle. C'est le cas pour la lampe pectorale de running Run Light Kiprun qui dispose d'une batterie longue durée et d'un excellent rapport qualité prix.
2- Puissance et portée d'éclairage : Plus vous disposez d'une lampe pectorale puissante, plus celle-ci vous permettra de bien voir et d'être vu lors de vos sorties footing en soirée. La puissance se mesure en lumens. Plus le nombre de lumens est important, plus l'intensité lumineuse est conséquente. De ce fait, plus votre niveau de puissance en lumens sera grand, plus vous pourrez courir dans l'obscurité. En ville, vous pouvez vous contenter de 125 lumens, tandis que dans des lieux peu ou pas éclairés, il est nécessaire de disposer d'une source de lumière d'au moins 200 à 250 lumens.
3- L'étanchéité : Courir sous la pluie, ça arrive bien plus fréquemment qu'on ne le pense. Le matériel électronique n'aime pas du tout l'humidité, les projections d'eau ou de boue comme lors de trails. Veillez à ce que la lampe soit imperméable, étanche. Pour s'en assurer, il suffit de repérer sur l'emballage ou la fiche article si la norme d'étanchéité est indiquée. Il peut s'agir d'une lampe de running IPX4, IPX5, .., IPX7 ou IPX8. Plus le chiffre est élevé, plus le modèle est capable de supporter les sorties pluvieuses ou l'immersion.
Auteur : Jeremy
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