Les 7 signes qui prouvent que vous sortez avec un runner et comment y survivre

Votre compagnon est un runner et votre quotidien ne cesse d'être bousculé ? Vous n'êtes pas seul(e) 😂 ! Leur inébranlable passion pour les kilomètres et les performances baskets aux pieds a des répercussions bien au-delà des pistes de running et des sentiers de trail. De l'invasion de votre espace vital par l'équipement sportif aux conversations énigmatiques sur la VMA, en passant par des réveils aux aurores les weekends dignes d'un commando, la vie à deux avec un coureur est une véritable épopée domestique.

Cette immersion dans le monde de la course à pied avec votre partenaire sportif s'accompagne d'un ensemble de rituels et de comportements qui peuvent parfois prêter à sourire, voire provoquer de récurrentes levées de sourcils 🤨. Derrière ces petites manies et scènes cocasses, se dessine le portrait d'un quotidien partagé avec un(e) passionné(e), exigeant(e) mais toujours inspirant(e).

Loin de vouloir vous décourager, mon objectif ici est de vous proposer un “guide de survie” humoristique afin que vous puissiez convoler avec davantage de facilité (et un peu de malice) dans cette réalité qu'est la vie au quotidien avec un(e) acharné(e) de running et de trail.

Votre runner et vous : les 7 défis du quotidien et comment y survivre

1- Votre espace vital devient l'annexe du rayon running d'un magasin de sport

Votre vestibule (votre entrée quoi) s'apparente à un showroom improvisé de chaussures de running ? Votre machine à laver tourne à plein régime et votre étendoir à linge est rempli de textile technique fluo, de chaussettes de compression et autres Buff bariolés ? Chaque semaine le matériel de course à pied semble se multiplier (comme des Gremlins) par magie. Des shorts avec cuissard intégré, des vestes coupe-vent (qui coûtent un bras), sans oublier les flasques et autres sacs de trail, font leur apparition dans le dressing. C'est effectivement le premier signe qui prouve que vous vivez avec un passionné de course.


- Comment survivre : demandez lui d'investir dans des solutions de rangement qui optimisent l'espace, de penser à des astuces d'organisation (et des désodorisants 👃 pour chaussures puissants !). Proposez-lui des journées détox, sans acheter de nouveaux équipements et suggérez-lui de se débarrasser des vêtements et accessoires qu'ils n'utilisent plus (soyez ferme !).

2- Le jargon de la course à pied : la nouvelle langue officielle du foyer

Votre chéri(e) vous parle de son intention de “faire un bon fractionné pour travailler sa VMA” ou de “faire une sortie longue en endurance fondamentale”. Il ne cesse de citer les bienfaits d'une “séance de seuil” avec la même décontraction que s'il parlait de la météo on en reparlera plus bas). Vous vous sentez souvent perdu(e) quand au beau milieu de vos conversations il (ou elle) place des termes comme D+ (dénivelé positif), pronation, supination, surcompensation ou anaérobie.


- Comment survivre : Achetez un dico du running ou demandez des traductions en direct. Prenez des notes et concevez votre propre glossaire de la course à pied. Sinon, lancez des salves de mots techniques de cuisine ou de votre propre passion ou hobby afin de rééquilibrer les conversations. Vous pouvez aussi tenter l'humour en répondant avec des punchlines du genre : “Ah oui, comme ma capacité à atteindre le seuil de patience après 30 minutes de conversation sur l'amorti des chaussures de trail ?”. Tentez aussi d'intégrer le jargon du running dans d'autres contextes comme : “Notre chat à une excellente VO2MAX lorsqu'il poursuit les souris dans le jardin !”.

3- La nouvelle norme le weekend : les levers aux aurores

Le signal sonore strident à 5h du matin le samedi ou le dimanche est devenu la règle. Alors que tout le monde est encore sous la couette, votre compagnon runner foule l'asphalte, il cumule du D+, bref il enchaîne déjà des kilomètres en vue de son prochain marathon ou trail qu'il prépare. Oui, la fraîcheur et le silence de l'aube, c'est son terrain de jeu privilégié.


- Comment survivre : Offrez-vous des boules Quies et un masque de sommeil. Proposez-lui de le ou la rejoindre (peut-être) pour le petit déjeuner à son retour. Investissez dans une machine à café programmable afin que l'odeur du café vous réconforte. Apprenez à planifier vos matinées du week-end en solo 😭.

4- La météo : le sujet le plus sérieux à la maison (pour votre runner bien entendu)

Maintenant vous savez que le canal 230 est celui de “La Chaîne Météo”. La question n'est plus juste de savoir s'il va pleuvoir. De toute façon, il ira courir quel que soit le temps qu'il fait. Non, lui il analyse le taux d'humidité, la force et la direction du vent et des nuages ou encore l'indice UV. Chaque facteur est important pour qu'il détermine son parcours, la tenue de course parfaite et les conditions à réunir pour performer.


- Comment survivre : Offrez-lui une station météorologique numérique sans fil connectée avec tout un tas de capteurs. Cela vous permettra de garder la main sur la télévision pendant qu'il passera son temps à analyser les paramètres météo. Et au moins vous connaîtrez les prévisions météo à quinze jours pour vos prochaines vacances avec un runner (bon courage).

5- Votre fil d'actualité sur les réseaux : un album photo de trails et de screens Strava

Les photos de superbes paysages sont la plupart du temps accompagnées de clichés de jambes qui courent, de selfies transpirants arborant fièrement une médaille de finisher. Chaque séance d'entraînement ou sortie est une occasion de documenter la progression ou de partager le simple plaisir de courir.


Comment survivre : Jouez la tactique ! Négociez, instaurez une règle tacite : pour chaque photo de course publiée, votre runner partenaire doit également partager une photo d'un moment de détente ou d'une activité que vous avez faite ensemble. Il est temps de rétablir l'équilibre des forces sur les réseaux !

6- Votre cuisine est devenue le nouveau QG de la diététique sportive

Plus aucune trace de gâteaux, pâtisseries et charcuteries. Bonjour aux graines de chia, aux flocons d'avoine, aux protéines animales et végétales, aux smoothies pour runners et autres boissons de récupérations. Le frigo est devenu l'annexe de l'entrepôt de stockage de l'entreprise Le Gaulois, le spécialiste de la volaille 100% française. Le garde-manger ne laisse aucune place au hasard avec tout ce qu'il faut comme glucides complexes et légumes pour favoriser la performance sportive.


Comment survivre : Négociez un espace dans le placard, une étagère dans le frigo dédiés à vos petits plaisirs coupables. Pour le bien-être de votre couple, planifiez des soirées de trèves nutritionnelles où les règles diététiques sont suspendues.

7- Les bobos du runner : dignes d'un soap opéra

Tendinites, contractures, ampoules, syndrôme de l'essuie-glace… La liste des bobos potentiels est aussi longue qu'un ultra-trail. Vous n'en pouvez plus de ses rituels de récupération, de ses horribles pieds aux ongles noirs ou encore de ses séances de foam roller façon torture médiévale. Ses étirements durent une éternité, sans oublier ses bains de glace qui transforment la salle de bain en banquise. Chacun de ses petits pépins physiques est un drame en trois actes, chaque douleur une intrigue secondaire.


Comment survivre : Devenez expert(e) en massages ou en application de baume du Tigre avec des aptitudes de guérisseur. Tentez de lui proposer (imposer) des activités qui ménagent ses précieuses articulations comme un bon film (pas Forrest Gump), un dîner au resto ou une sieste (fractionnée) à deux. Oui, l'empathie est l'aptitude à développer pour faire face au drama du genou qui couine.


Chers partenaires de runner, vous l'aurez compris ! Vivre avec un féru de course à pied, c'est un peu comme s'inscrire à un ultra-marathon de la vie de couple. Il y a des montées (quand il atteignent un objectif), des descentes (quand il ne peuvent plus courir), des ravitaillements improbables (des gels énergétiques dans tous les placards), mais surtout, beaucoup de kilomètres parcourus ensemble, même si vous, vous êtes resté(e) sur le canapé à l'attendre.

Ces petites manies, obsessions de runners et bobos genre télénovela font partie du package. Apprenez à rire de la situation. Puis maintenant pour ce que ça vaut, vous connaissez la signification exacte de “sortie longue en endurance fondamentale” ou le prix d'une bonne paire de chaussures de trail (même si vous n'en mettrez jamais).

Alors, enfilez votre plus beau sourire (jaune si nécessaire), préparez le baume du tigre (vous en aurez besoin) et n'oubliez jamais : même si leur tête est parfois dans les nuages (ou le GPS de leur montre à 1000€), leur coeur, lui... on l'espère, est toujours un peu avec vous. Et ça, ça vaut toutes les médailles de finisher du monde, non ? Ou du moins, ça vaut bien un bon dîner au restaurant pour s'excuser de leur comportement.